Les yeux figés de l’autre coté de l’ouverture
Du côté des eaux sombres et obscures.
A se demander…où se trouve l'horizon.
Quand meurt son Amour au printemps
C’est voir la rivière qui coule en solitaire
C’est voir la glace qui devient vapeur
Et rester sur le rivage dans le silence
Quand la passion devient Offense
Soudain la lune se déracine et s'évapore,
Tu restes seule sur le vieux port
A regarder le bateau qui « voile » son départ.
Et c’est le moment qui s’impose…Celui du cauchemar
Repartir seule sur la pointe des pieds
Le sol s’assombrit, et se ternit
Une vision d’horreur s’est .installée
Et je sens comme un amer goût d’infini
Tu le regardes s’éloigner une dernière fois !
Tu baisses les yeux, pour ne pas affronter l’effroi
.avec des yeux qui……. ne sont plus a toi
Ce soir…. ton âme et à nu et sans abri
Tu plonges, tu chavires toute hébétée
Tes pensées naviguent au loin ahuries
Il a emporté ton cœur avec lui
Et ton ciel du coup …… S’est désagrégé
Ton Corps. pesant inutile, est blessée
De tout ce qui avait était. Créé ….est balayé
Tout est fini, on n'entend plus de bruit sur les rochers
Que même les mouettes n'osaient t’approcher
Myriam