poésies d'auteurs divers que j"aime

Les larmes

Les larmes,
Pour des moments heureux
Ou bien malheureux.
Pour des éclats de rire
Ou quelque chose de pire.
Pour une pure journée entre amie
Ou la perte d’un membre de la famille.

Les larmes,
Différentes manière de les verser,
Différentes raison pour les laisser couler.
Qu’elles soient joyeuses ou triste,
Il faut les laisser couler sans faire la liste,
Sans trop penser a pourquoi elles coulent,
Ça libère que sur les joues elles roulent…

Les larmes,
Un sentiment humain
Causé principalement par les humains,
Et qui fait souffrir bien
Des gens sur cette terre …

Amethisya

Elle pleure la nuit

elle as peur,
as-t-elle écrit dans un dessin,
la nuit, elle pleure,
elle me l'as dis, mais je ne sais rien,

et c'est tant mieux,
je ne saurai pas la consoler,
je ne sais pas comment aider,
mes paroles sans sens sonnerai trop creux,

mais j'espère qu'elle se confiera,
à quelqu'un qui saura,
qui l'aidera, quelqu'un de mieux que moi,
car l'aider, je ne saurai pas,

mais elle pleure la nuit,
a-t-elle peur du noir,
car elle a peur aussi,
moi, j'ai peur qu'elle perde espoir,

je suis impuissante, je suis immobile,
et je n'avancerai pas, immobilisée dans le temps,
je ne veux pas l'empirer, cette douleur qu'elle ressent,
si fragile, et moi qui suis si vide,

pas ce qui faut pour l'aider,
et autour d'elle, des gens sauront trouver,
qu'ils réparent son cœur...sans moi,
car je n'aurai pas les mots, pas la voix.

Avatar

Il y a des choses qu'on oublie pas.
Quoi qu'on fasse elles restent là.
Certaines personnes qui marquent votre vie
Et malgré tout le destin vous réunit
On aimerait tellement oublier
Mais certaines blessures n'arrivent pas à cicatriser.
On croit se relever, retrouver son équilibre
Pour se rendre compte plus tard que c'est la chute libre

Une bouteille a la mer

J’ai lancé un message à la mer
Un au-secours
Pour me sortir de ce galère
Pour toujours

J’ai lancé une bouteille à la mer
Mais elle a été englouti par les flots
Elle est six lieux sous terres
Comme tout ce qui est beau

J’ai lancé un message à la mer
Mais personne ne l’a reçu
Alors je suis restée sur cette terre
Complètement perdue

auteur inconnu

les mots.

les mots font souvent tant de bien mais aussi tant de mal.
Les mots peuvent faire revivre, survivre ou rire.
Les mots peuvent faire pleurer se désespérer, se lamenter.
Les mots peuvent faire souffrir, Faire se languir,anéantir.
Les mots peuvent faire pleurer et consoler, espérer ou déchanter.
Les mots peuvent faire mal
Un mot n'est jamais banal
Préférons les mots qui apaisent à ceux qui sème le malaise.
Préférons les mots qui guérissent à ceux qui affaiblissent.
Préférons les mots heureux à ceux qui rendent malheureux
Faisons attentions aux choix des mots car certains restent à jamais gravés et nous noient et ne peuvent nous aider à nous relever de notre détresse.

auteur inconnu

A bout de force

Comment résister
Quand on est à bout
On me dit de me battre
Et je suis d’accord
Mais comment faire
Alors que je me bats
Depuis tant d’années
A force on baisse les bras
Car on n’y arrive plus
On n’a plus le courage.

auteur inconnu

Est-ce que qu'on peut toujours tout garder ?
Est-ce que les événements derniers ne nous ont pas appris que même les plus fortes digues doivent céder si on ne les allègent pas pendant la pluie.

J'ai tant amassé pendant tous ces mois...
Bien sûr la canicule a évaporé la plus grosses partie.
Mais est-ce suffisant ?
L'orage revient avec le froid
Le niveau monte, peut-être est-il trop tard pour refaire quelque chose.

La fierté, la peur, toutes si douloureuses
empêchent d'avouer, de formuler tous ces mots..
Je ne peux que faire semblant d'être heureuse;
Il ne faut surtout pas que les larmes s'échappent à flot.

Je retiens les autres, par chance : c'est assez pour une nouvelle danse,
Un nouvel espoir, un nouveau sourire ; ne pas devenir folle.

Mais la tempête redouble encore, véritable ouragan.
Tout déborde mais plus d'aide, je n'en veux plus.
ÇA VA .

Je ne demande qu'une chose.
Pourrai-je seulement la prononcer ?
'Je suis désolée' ; oui, j'ose.
Est-ce que l'on veut bien me pardonner ?

auteur inconnu

La vague du temps de claire



Un instant je m’imagine assise sur une très belle plage
Une vague déferle à mes pieds, m’offrant des coquillages
En fait par un tour de magie, ils deviennent des pages
Décrivant cette vie qui je vis avec une certaine rage.
La vague repart, dans un geste de doux roulement
Mais elle ne me fait pas peur, elle égrène mon temps
En comptant sans faire trop de bruit, mes printemps
Puis elle rejette mes souvenirs gardés telle une enfant.
Toujours la même vague, dans le même geste s’en revient
Elle voudrait chuchoter à mon oreille une part de destin
Mais elle me laisse seule, propriétaire de mes lendemains
Elle s’oppose devant moi, faisant un barrage avec mes mains.
Elle s’éloigne de moi pour me faire découvrir la réalité de la vie
Me rappelant sans le vouloir l’existence de mes jours trop gris
Ce qui fait naître dans mes yeux, une longue coulée de pluie
Je comprends aussi que rien en ce monde n’est commencé, ni fini.
La vague se jette à mes pieds, je l’entends dans un murmure
Elle m’enveloppe, j’ai peur, je ne sais pas ce que j’endure
Je décode le message, la vague c’est moi et mes quatre murs
Je n’ai qu’un unique souhait, que cette vague soit longtemps perdue

Autre lendemain

Sans trouver endroit où sécher mes larmes
Le cœur rapiécé de toutes ses blessures
Le froid de l’hiver me fait rendre me dernières armes
Le vent m’insuffle un doux murmure …

Pourquoi vivre ici ou ailleurs ?
Partout me suit la douleur
Je ne sais où retrouver le bonheur
Les feuilles virevoltant me font rêver avec leurs couleurs

Les nuages me suivant pas à pas
Les mains et poings comme liés
Je cherche sans trouver
Mes rêves déçus me souviennent ces mauvais souvenirs d’ici là-bas

Le soleil ne voulant apparaître
Mon âme se cache dans mon être
A la recherche de quelconque chaleur
Qui réchaufferait mon cœur

Le visage dans les mains
Je voudrais encore espérer un autre lendemain

Géraldine

si je pouvais partir..

Si je pouvais partir sur une île paradisiaque cachée
Loin de cette société
J’ai envie de m’éloigner
Retrouver le doux parfum de la mer salée

Si je pouvais partir sur une montagne enneigée
Retrouver les dénivelés
Pour ne plus s’arrêter
De skier…

Si je pouvais partir dans un désert abandonné
Près de ce soleil illuminé
Redonner chaleur à un cœur blessé
Retrouver un moment de liberté

Si je pouvais partir sur une mer bleutée
Admirer ce paysage sauvage attaché
A cette Terre minimaliser
J’aimerais retrouver ma fugacité

Si je pouvais partir à quelque part
Dans n’importe quel hasard
Retrouver un peu chaleur
Pour réchauffer mon cœur

Géraldine

La clef

L’univers est vide.
Je voudrais me libérer
de mes tourments qui me hantent
depuis si longtemps.

Je cherche, je cherche
mais je ne trouve pas
la clef qui délivrera
mon âme de ce fardeau.

Cette recherche est comme une plaie
qui reste ouverte.
Elle ne se cicatrisera pas tant
qu’elle n’aura pas été désinfectée.

Dès que je vois une clef
qui pourrait être l’élue.
Je la prend et je l’essayes.

Mais à chaque fois,
sois elle ne rentre pas dans la serrure
ou quand elle rentre,
je la tourne tout doucement
en entendant ces grincements rouillés
et tout à coup,
elle casse.

Combien de tour je dois faire?
Je L’ignore.
Je me dis alors :
« Je la chercherai toute mon existence
mais en vain
car aucune clef n’est assez forte pour déverrouiller cette porte.»

Chat n

Et si...

Mais c’est quoi ça?
Une histoire impossible,
Des espoirs invisibles,
Dites-moi...c’est quoi?

Et si tout était aussi simple,
Que de se dire bonjour?
Et si tout était aussi simple?
Mes limites auraient-elles les mêmes contours?

Je cherche une solution introuvable,
Comme si je voulais toucher l’insaisissable,
Pardonner l’impardonnable,
Ou éviter l’inévitable...

Torture psychologique,
A peser le pour, le contre...
Une peur anxiolithique,
De perdre le chemin que l’on me montre...

Et si tout était plus simple...
Que ferions nous?

* Parce que chaque jour qui passe...

...devient de plus en plus dur *

mayeum

Jamais

Dites-moi, avez vous déjà rencontré la Peine ?
Avez vous déjà ressenti pour vous de la Haine ?
Vous a-t-on rabaissé plus d’une fois dans la vie ?
Avez vous déjà menti à un de vos soit-disant ami ?
Savez vous ce sentiment d’être seul , abandonné ?
Vous a-t-on toujours aimé comme on le promettait ?

Vous sentez vous souvent triste au fond de vous ?
Vous être vous un jour perdu en votre cœur de fou ?
Avez vous souvent envie de fuir ce monde pourri ?
Avez vous seulement perdu confiance en votre vie ?
Si oui, vous pouvez peut-être encore comprendre
Ou peut-être pas parce que vous ne voulez entendre..

Parce qu’en fait vous ne pouvez pas vraiment savoir
Ce que c’est d’être perdu en soi-même dans le Noir,
Vous ne pouvez pas me comprendre rien qu’un peu,
Car vous ne pouvez savoir qui je suis, ce que je veux,
Vous ne pouvez entendre mes murmures d’une prière,
Et mes pensées qui cherche un autre corps qui espère,
Vous ne connaissez pas ces sentiments qui me rongent,
Me disent qu’une vie ne se construit pas avec un songe,
Vous ne savez voir la douleur qui se lit en mes Ecrits,
Vous ne pourrez jamais car vous ne vivez pas ma vie,

Et je ne veux plus entrevoir et observer vos regards
Qui s’éteignent à chacun de mes morceaux d’Espoir
Je ne veux pas que vous jugiez, vous n‘avez le droit,
J’aurais aimé que vous regardiez rien qu’une fois,
Pour que vous compreniez que derrière des sourires,
Se cachent souvent des joies qui se mettent à mourir,

Je n’ai jamais demandé à pouvoir venir à vos côtés,
Mais c’est ainsi, rien ni personne n’a vraiment décidé
Je ne sais pas pourquoi je suis arrivée sur cette Terre,
Si ce n’est pour me Haïr, faire le mal, vivre en l’ Enfer,
Je ne suis pas grand chose, je suis simplement blessée,
Et c’est cette souffrance-là que vous ne comprenez…

Parce qu’en fait vous ne pouvez pas vraiment savoir
Ce que c’est d’être perdu en soi-même dans le Noir,
Vous ne pouvez pas me comprendre rien qu’un peu,
Car vous ne pouvez savoir qui je suis, ce que je veux,
Vous ne pouvez entendre mes murmures d’une prière,
Et mes pensées qui cherche un autre corps qui espère,
Vous ne connaissez pas ces sentiments qui me rongent,
Me disent qu’une vie ne se construit pas avec un songe,
Vous ne savez voir la douleur qui se lit en mes Écrits,
Vous ne pourrez jamais car vous ne vivez pas ma vie,

Vous avez sûrement déjà eu cette horrible impression
Que personne ne peut comprendre toutes vos questions,
Mais pouvez vous comprendre que dans mon cas, ici,
Vous ne pouvez vraiment pas, c’est encore imprécis,
Je n’ai pas le droit de vous juger tous comme cela
Et je n’ai pas demander qu’on le fasses avec moi…

Mais rien ne peut plus changer maintenant, c’est ainsi
Je continue, seule , à avancer vers ces joies d’une vie,
Qui n’existent même pas, qui se cachent quelque part,
Sans vouloir se montrer à moi, mes rêves, mes Espoirs,
Vous ne pourrez jamais comprendre ce qui m’a détruit,
Vous ne saurez pas parce que vous avez déjà vos vies…

auteur inconnu

Fuite

Je ne veux pas retomber
Je n’arriverais pas a me relever,
Je ne fais que pleurer
Je n’arriverais pas a parler,
Je veux juste m’en aller
Tout laisser de coté, tout abandonner.

Je crois plus en l’espoir
Je vois tout en noir,
Je ne vois plus qu’un seul chemin
Celui de la fin.

Je ne sais pas ce qui m’arrive
Je me sens si petite, si fragile,
J’ai cette envie de partir
Ce besoin de m’en sortir.

Je n’ai pas envie de te décevoir
Toi la haut qui me regarde,
Mais je n’y crois plus
Ni en moi, ni en la vie
Ni à ces jours où je pourrais sourire.

Ça serait tellement plus simple ainsi
Si je pouvais m’enfuir..
Une envie folle de partir
De tout leurs dire, qu’ils me font souffrir
Laissez les mots sortir..
Et prendre la fuite.

Aucune fierté, aucun courage
Ne plus rien assumer,
Ne plus chercher à cacher mon mal
Juste me libérer et m’en aller.

LiLi

Un jour, j'arriverai
À ne plus vivre les poings serrés.

Un jour, je tolérerai
Toutes ces souffrances dont je ne peux pas me libérer.

Un jour, je parviendrai
À ne plus garder les dents serrées.

Un jour, je me libérerai
De toutes ces larmes qui m'empêchent de respirer.

Un jour, je chasserai
Toutes ces migraines dont l'étau est si serré.

Un jour, j'accepterai
Que, maintenant, ma vie tourne au carré.

Un jour, je saurai
Me confier et ne plus garder les lèvres serrées.

Un jour, je croirai
En ces voix qui me disent de ne pas désespérer.

Un jour, je rirai
De nouveau malgré ma gorge serrée.

Un jour, je referai
Surface, bien que tout ait chaviré.

Un jour, je redonnerai
Du bonheur à mon coeur si serré.

Un jour, je retrouverai
Mon chemin, après m'être si longtemps égarée.

Un jour, j'espère, je le ferai.

auteur inconnu

Fermons les yeux et faisons un vœu,
Ou bien écrivons-les tous sur une liste.
Sont-ce des rêves, ou bien sont-ils réels ?
Comme ça vous plaît, ça n'a aucune importance...

Ils sont dans notre esprit et dans notre cœur,
Et on pense a eux a chaque instant.
Peu importe qu'il fasse jour ou qu'il fasse nuit,
Peu importe qu'ils soient noirs ou qu'ils soient blancs.

Mais la plupart du temps je les vois en couleur,
Dansant tout autour de moi et m'entourant,
Ils emplissent mon cœur de joie et d'amour,
Nuages, océans, colombes, arbres et papillons...

Toutes ces choses que je rêve et j'imagine,
Il arrive qu'elles prennent vie, parfois.
Je suis presque certaine qu'elles arriveront,
Je n'ai plus besoin de souhaiter qu'elles soient.

Le ciel est bleu, où se prélassent des nuages,
Et les oiseaux volent et chantent cristallins.
Et l'océan... Ses vagues se brisant sur la plage,
Les embruns montant de la mer vous parlant du lointain...

Alors d'un coup le soleil va se couchant,
Et une nouvelle aventure n'attend qu'a être vécue.
La Lune est de sortie, accompagnée par les étoiles,
Leur lumière se reflétant sur les flots, au loin...

Mes yeux et mes oreilles s'emplissent de romance,
De toutes ces choses que nous aimons entendre.
Avec tous ces sons et ces images qui m'entourent,
Seuls la joie et l'amour trouvent place en mon cœur.

Ormenelle

Posté le 13/12/2007 à 12:00 par louveseule



le seul loup qu'elle a connu elle l'a intensément aimé
c'est lui qui l'a quitté, qui l'a laissé, abandonné
et c'est pour lui que tant de larmes elle a versé

pour essayer de l'oublier
dans d'autres bras elle s'est laisser glisser
mais rien n'y a fait
il est toujours dans ses pensées
et lorsqu'elle le rencontre sont cœur se remet à saigner
et ses yeux a couler
des larmes de sang ,
malgré le temps écoulé.....

mais elle sait au fond de son cœur, que sans lui elle va devoir sa vie continuer
car auprès d'une autre louve il est allé
alors le cœur lourd, elle disparait, se met en retrait,
elle le laisse vivre son bonheur,
c'est ça aussi aimer.....
souffrir en voyant l'autre heureux....et pour l'instant elle ferme son cœur
par peur.......
de le laisser encore emporter, croire qu'elle est aimée.....
et se rendre compte que rien n'est vrai
elle à peur de ne plus le supporter
il devra être patient, le prochain prétendant
ici il est prévenu....mais a cœur vaillant rien d'impossible....
mais son cœur n'est pas une cible
juste un cœur à aimer en tout sincérité......
qu'on se le dise........

Louveseule

une lettre

Posté le 09/07/2007 à 12:00 par cath



On retrouve une lettre au fond d’un tiroir
Abîmée par le temps et par les années
Le souvenir d’une personne aimée
Pendant de longues années
On revoit un visage tendre
On écoute une voix perdue à jamais
Qui ressemble aux gens que l’on rencontre
A l’image d’autres fois
On revoit les moments passés
Avec une photo jaunie
Le reflet de ces nuits passées à se regarder
On cherche à travers ces lettres
Les mots que l’on nous avait dits
Les mots que l’on n'a pas su vivre

Et par hasard
Le passé vient à ta rencontre
Et t’envoyant un témoin devant toi
Alors on ouvre à nouveau les armoires
Que l’on avait fermées pendant
De si longues années
Des sentiments blessés

Et malgré soi
Même si on ne le veut pas
On fait marche arrière dans le temps
En se disant tout bas
Que c’était mieux hier

Un nuage est passé
noir de ses idées
et il a déversé
une pluie d'anxiété.

Les âmes tristes se rident
sur un passage à vide
et la vague des cafards
y bourdonne quelque part.

Le moral des chaussettes
est tombé sur les têtes
qui ont rempli le sac
des troubles qui s'y parquent.

Le coup de pompe dans l'air
a pressé toute la terre
mais après la pression
souffle sa dépression.

La lassitude d'esprit
décourage les cœurs
qui d'un coup ont tous peur
de la mélancolie.

Les nerfs bien éprouvés
se sont tous effondrés
la faiblesse nous sonde
et veut gagner le monde.

Le mental qui s'alarme
sur la crise qui nous guette
appuie sur la gâchette
du pistolet de larmes.

Francis

immobile, pensive, elle est toute seule.
Son crayon s’est arrêté sur cette feuille.
Fébrile, anxieuse, ses yeux sont humides.
Une larme longe sa joue et viens mourir sur ces lèvres.

Sombre, mélancolique, elle voudrait bannir toutes ses angoisses
Son espoir disparaît et emporte ses rêves.
Déprimée, malheureuse, elle ne peut plus cacher sa peine.
Les jours s’enchaînent et la souffrance s’amplifie.

Confuse, incertaine, l’avenir lui fait si peur.
Des jours, des mois, combien pourra t’elle encore tenir ?
Honteuse, terrifiée, elle pense à tout abandonner.
Mais sa tristesse n’est rien à coté de celle qu’elle pourrait causer.

Kty

Pendant des années, je me suis demandée…
Pourquoi j’étais si affligée …
Mon âme étouffée par mes anxiétés…
Je ne me suis jamais sentie appréciée…
Dans mes secrets, mêmes mes désespoirs…
Je suis à trier mes petits tiroirs…


J’ai trop souvent fait confiance…
J’en ai accumulé de la souffrance…
Pour moi une certaine gêne est une nécessité…
Toute ma vie, ce calvaire, je l’ai
traîné…
J’ai persisté malgré mes incompréhensions…
J’en ai subi beaucoup de répercussions…

Même dans ma propre intimité…
Je voudrais toujours déserter…
Des fois, les gens sont grossiers…
De penser que c’est de la lâcheté…
Mes sentiments profonds refusent cette allusion…

Seule moi sait jusqu’ou va cette insinuation…

Hier encore mon cœur a pleuré…
aujourd'hui aussi...
J’ai détruit une partie de ma vie…
Par une sensibilité vulnérable…
Je réalise maintenant c’est inconcevable…
Ce que j’en ai faite des bêtises…
Je vous le dis en toute franchise…
j'aurai du parler avant.

Mon cœur a subi beaucoup de carences…
L’amour pour combler mes dépendances…
L’amitié pour calmer mes chagrins…
La douceur pour me revaloriser dans mon déclin…

La confiance envers les autres pour me réconforter…
Un choix sur mon passé pour enfin me libérer…

Je vous le direz jamais assez gentiment…
C’est difficile de me tourner vers un présent…
D’étancher mes larmes pour le moment…
Tous ces cris d’alarme sont des étonnements…
Mes angoisses n’entretiennent plus mes peurs…
Mon inquiétude est de retrouver le bonheur…

Mes yeux continue de pleurer…
Mes étoiles ne m'ont pas reconnue…
La lune me fait son clin d’œil en plus…
Les bruits de la mer a repris son écumage…
Je voudrais connaître enfin une sérénité…
Savourer de nouvelles amitiés…
Doucement vers une tranquillité…
M’ajuster poliment à ma sensibilité…

J’aimerais trouver vite la solution…
Mon intérieur est coincé par la tristesse…
Bouleversée, je marche des fois à reculons…
Mon cœur est déprimé…

d'après un texte de jalet

Peu importe
un poème de Pitchounette

juin 2002

peu importe ce qui va arriver dans nos vies ,
je veux que tu saches qu'on restera toujours amis
tu en aimeras d'autres,
tu en toucheras d'autres
mais sache que toujours tu demeureras dans mon cœur car,
peu importe les motifs de l'année passée,
tu as changé ma vie et c'est pourquoi je veux te garder dans ma vie
tout autour de moi me rappelle toi ,
les gens que tu côtoyaient ou que tu côtoies présentement
impossible de t'oublier ,
sans toi ma vie ne vaut plus rien ,
tu illumines ma vie ,
chaque fois que je pense à toi ,
un sourire se glisse en moi ....
je pense encore à toi et
je penserai toujours à toi