Poèmes et écrits d'Anna

Un petit poème pour la personne que j'aime.

Mon amour pourquoi nous faut il nous cachés ?
Je voudrais tellement pouvoir crier que je t'aime face au monde entier.
Tu as été pour mon corps le premier et tu resteras dans mon cœur le dernier.
Je t'aime à en perdre la raison, quand tu m'emmènes dans cet ouragan de passion.

Aux yeux des autres nous ne sommes que des amis
Mais dans les bras l'un de l'autre nous franchissons les portes du paradis
Pour tous nos instants volés, aux jours et au nuits
Tous ces moments cachés c'est pour eux que je vis.

La vérité est au fond de nos cœurs, celle qui m'unit à toi mon âme sœur
Toi mon double, mon ami, mon bonheur.
A tes côtés je ressens cette paix, cette douceur
Tu as amené à ma vie tellement de chaleur

J'espère qu'un matin on pourra s'aimer au grand jour
Se tenir la main, s'embrasser sans détour
Pouvoir sentir sur moi la caresse de ton regard de velours
Et pouvoir enfin vivre auprès de toi mon amour.

Oui je connais cette chanson, très bien même...
Elle ne reflète que trop bien ce que je vis :)

bonjour anna.bizz
très bel écrit.
on ressent certaines choses en le lisant.
merci de nous faire découvrir tes écrits
et jolies tes deux citations.

oui certains écrits représente certaines choses qu'on vit ou qu'on a déjà vécu.
comme on dit, c'est la vie....

bonne après midi et merci.

Pourquoi ne pas ouvrir les volets ?
Lever le voile sur notre secret.
Pourquoi continuer à se cacher
A jouer encore la carte de l'amitié

Hier encore en écoutant notre chanson
Me sont venues les larmes et les frissons.
Je ne suis heureuse que dans tes bras.
Quand nos deux corps se disent encore une fois.

Je voudrais tant que le jour se lève.
Que nos amours soient moins brèves
Pourquoi les autres ne comprennent pas
Que tu seras toujours le seul pour moi ?

Mes amies me disent ne reste pas seule
Ce n'est pas sain
Mais quoiqu'elles disent ou quoiqu'elles veulent
Il n'y a qu'à côté de toi que je suis bien.

Un jour sans doute on partira
Ensemble de la où on ne reviens pas
On sera enfin libre, enfin heureux
De vivre notre amour dans les cieux.

La nuit se couche sur la ville
Je te regarde dormir apaisé, tranquille
Je remplis mes yeux de ton image
Pour garder des souvenirs quand il faudra tourner la page

Notre amour est infini
Mais il porte la marque de l'interdit
Il y a autour de nous trop de non-dits
Trop de douleur, trop de mépris

Tu es mon homme ma raison d'être
Dieu lui-même n'est pas mon maître
Et de ton amour je suis l'esclave
Mais trop d'obstacles m'ennuient et m'entravent

Un jour viendra je le sais bien
Ou tout le monde verra ce lien
Cette passion si forte qui nous unis
Et ce jour là mon ange nous serons au paradis.

bonsoir anna.

très beau poème

des phrases qui touchent.

un paragraphe m" a particulièrement touché

celui ci

Notre amour est infini
Mais il porte la marque de l'interdit
Il y a autour de nous trop de non-dits
Trop de douleur, trop de mépris.

tu écris bien, merci pour le partage de tes écrits ici

je te souhaite une très bonne soirée.

Merci à toi Sylvie de m'accueillir sur ton forum. Ca me fait du bien de partager ces textes sur l'immensité de la toile web.

::

Je préviens d'avance ce texte est long... vous pouvez choisir de le lire ou pas.
Il me dévoile un peu aussi, il dévoile une partie de ma vie, une partie de moi, j'espère que je ne vous paraîtrai pas trop prétentieuse ou trop imbue de ma personne à travers ses lignes...
Si le texte vous paraît trop cru vous êtes libre de l'effacer.



Aujourd'hui il fait novembre dans mon cœur. La tempête se déchaîne,e à l'intérieur et les larmes roulent sur mes joues comme autant de gouttes de pluie.
Aujourd'hui j'ai froid, dans ma grande maison vide, je me sens seule, je me sens désœuvrée.
Je n'ai pas envie d'aller dans ma chambre, de voir ce lit où derrière les volets clos une fois de plus on s'est aimé. Je ne dors pas, je ne sais pas où dormir, chaque pièce, chaque endroit abrite le souvenir d'une étreinte passionnée.
Alors je reste là, dans un coin de mon immense bureau, ton oreiller dans mes bras pour garder l'empreinte de ton odeur. Pourquoi je me sens si vide sans toi ? Demain, il faudra que je trouve le courage de me lever et d'aller travailler, de dire à la face du monde tout va bien, je suis jeune et riche, j'ai le monde à mes pieds.
Et pourtant je renoncerais à tout ça si cela me permettait d'être avec toi, sans devoir nous cacher, sans devoir voler des instants.
Je ne veux plus bouger, je veux rester là à m'enivrer de ton odeur en laissant les larmer couler.
Mon g.s.m. est dans ma main, je sais que d'un instant à l'autre il va sonner, je le serre si fort que mes mains deviennent blanches. C'est notre lien quand nous sommes séparés. Tu vas m'appeler, je vais entendre ta voix, elle fera fondre la couche de glace qui enserre déjà mon cœur. Ta voix avec toute cette tendresse qui me fait frissonner, cette chaleur qui réchauffe ma vie.
Quand je t'aurai entendu, je me glisserai derrière l'écran de l'ordinateur et nous parlerons jusque tard dans la nuit, incapable de dormir l'un sans l'autre.
Mais avant ça, je resterai là assise par terre dans le noir, les larmes coulant de mes yeux parce que encore une fois il a fallut se dire adieu.
Combien de temps encore avant que tu reviennes ? Que tu remettes le soleil et l'été dans cette maison, un jour ? deux jours ? une semaine ?
Ici tout ne vis que par toi, j'ai l'impression de vivre dans un manoir hanté dans je suis le fantôme et l'âme en peine.
Je n'en peux plus de me cacher, je n'en veux pas à l'autre, à ta femme, elle me connaît, elle souffre autant que moi, elle en aime une autre, elle aussi doit se cacher.
Maudit soit l'homme, ses conventions, sa société.
Je t'aime tellement, c'est de la folie, de la déraison.
Mon téléphone vibre dans ma main et je décroche, c'est enfin toi, toi et ta voix si apaisante, ma douleur s'en va, il ne reste que cette douceur au fond de moi. Tu entends que j'ai pleuré, tu me consoles par des mots tendres, des mots coquins.
Je sens une langueur m'envahir, de la chaleur et du désir.
Une heure se passe au téléphone, je t'embrasse à travers l'écouteur, te dis au revoir, mes déjà je sens dans mes yeux revenir le flots de mes pleurs.
Alors je me glisse devant le p.c., sur le bureau de mon écran une photo de toi illuminée par ton sourire, je branche m.s.n., j'allume la caméra, mes doigts pianotent sur le clavier, tu as été plus rapide que moi.
Je vois ton image, mon cœur s'emballe, chaque fois, je te trouve plus beau, je me sens revivre peu à peu en parlant avec toi, de la pluie, du beau temps, des mots d'amour échangés, de nos goûts, de nos projets quand tout sera terminé, qu'il ne faudra plus se cacher.
Mais 4 ans, cela me semble une éternité, de plus en plus le gens se doutent, nos regards complices les déroutent. Ils voient bien plus que de l'amitié dans nos échanges lors des soirées.
J'ai peur de devoir m'éloigner de toi pour protéger notre secret.
Ta femme passe derrière toi, elle voit mon visage sur l'écran caméra, elle s'abaisse et pianote un "salut, ça va ?", elle a les yeux rougit et gonflés elle aussi d'avoir trop pleuré.
J'ai juste répondu : "comme d'hab. On fait aller".
Elle fait une grimace et me dit : "Je voudrais pouvoir tout changer". Puis elle m'envoie un bisous par caméra, je fais de même.
Je n'ai pas peur d'elle, elle ne dort même pas avec toi, mais elle a ta présence, ton nom, elle a tout ce qu'il me manque à moi. Ce n'est pas de sa faute, elle en souffre aussi, elle vit comme moi dans les secret, dans le non-dits.
Il est 5H du matin, il faut que je te laisse, je dois me doucher pour aller au boulot, non je n'aurai pas dormi, mais je suis plus apaisée que si j'étais allée dans mon lit.
Un sourire s'accroche à mes lèvres quand je lis le texto que tu viens de m'envoyer, il y est question de caresses, de savons et de câlins mouillés, à nouveau je sens une douce chaleur apparaître dans le bas de mon ventre.
Quand tu reviendras dans cette maison construite pour nous deux, dans cette maison qui nous ressemble parce que nous avons choisi chaque ton, chaque objet, chaque meuble ensemble, jusqu'à ce lit, cette fantaisie qui t'es passée par la tête et qui m'a tant fait rire. Ce lit qui tient par des chaînes suspendues et qui nous berce chaque fois qu'on entre dedans. Je me rappelle que tu m'as dit quand on l'a acheté dans un autre pays pour ne pas être repéré : "tu verras, ce sera comme faire l'amour dans un bateau".
Quand tu seras là à nouveau, je jouerai aux jeux de ton texto.
Dans cette maison, il y a déjà la chambre du bébé que nous auront quand tu seras libéré. A cette pensée un doute m'envahit, ne sera-t-il pas trop tard dans 4 ans ? Ne serai-je pas trop vieille pour faire un enfant ?
J'essaye de m'apaiser de pensées positive, ma mère m'a eu à 36 ans et Marcia Cross a eu ses jumeaux à 44 ans, non, il ne sera pas trop tard, et même si je ne peux plus en avoir, tu me l'a dit, il nous reste l'adoption, d'ailleurs tu veux plus d'un enfant, tu veux en adopter pour les aider comme toi tu ne l'as pas été.
De dehors, je regarde la maison, oui, elle est assez grande pour accueillir nos 4 enfants, je regarde le jardin avec l'étang et la piscine, je l'imagine déjà rempli de rires et de joie.
Je soupire en entrant dans ma voiture, c'est long 4 ans, 4 ans encore à se cacher, ça fait déjà 3 ans que nous nous aimons en secret. Je pense à ta femme, j'imagine sa souffrance, elle se cache depuis toujours, depuis le jour où à 16 ans elle a découvert qu'elle aimait les femmes. Votre mariage était un mariage de raison, tu avais besoin d'elle et elle de toi, mais cet arrangement vous emprisonne tout les deux pour 4 ans encore.
Je mets le contact, et le moteur ronronne, j'aime de conduire, de voir la route défiler devant mes yeux dans l'odeur de cuir de mes sièges.
Je n'ai pas honte de mon argent, je suis pas née comme ça, j'ai connu la misère et la pauvreté. Mais parents avait 3 enfants et pas un sou. La maison était un taudis rempli de courants d'air et sans eau courante.
Ils n'y pouvaient rien c'était ainsi, ils donnaient tous les deux ce qu'ils pouvaient, je n'ai jamais réellement eu faim et je n'ai jamais manqué d'amour et d'attention, mes parents s'aimaient et nous aimaient même s'ils avaient une conception bohème de la vie.
Tout ce que j'ai, c'est moi qui l'ai gagné, en passant des heure et des nuits à travailler.
J'ai eu mon doctorat en informatique et je suis fière de ce que j'ai accompli, j'ai travaillé pour payer mes études, j'ai fait la plonge dans des bars, fait le services dans des endroits louches où les hommes fin saouls vous reluquent le cul moulé dans dans un mini-short ultra-court qui vous sert d'uniforme, j'ai nettoyé les W.C., les chambres d'hôtels où dorment les puissants de ce monde en me disant qu'un jour moi aussi je dormirais dans des suites 4 étoiles.
Alors non, je n'ai pas honte de mon argent, j'ai réussi et j'en suis fière. Je créée des jeux vidéos pour une des plus grosse boîte du marché, ils se vendent comme des petits pains et oui, je suis largement payée.
Je n'oublie pas pour autant d'où je viens, avec mes 2 frères qui eux aussi ont réussi, on a mis mes parents à l'abri du besoin et des courants d'air.
Papa est mort il y a 2 ans, ce fut un choc et maman ne s'en remet pas vraiment, elle survit c'est tout, pour nous, pour ses petits enfants aussi...
Mon argent ne m'a pas tourné la tête, il n'est rien à côté de l'amour, je le laisse derrière moi, avec ma réussite sans aucun regret, si je peux vivre au grand jour avec toi. Moi aussi, j'ai hérité de ce côté bohème de mes parents , je suis prête à tout quitter, à tout laisser pour être dans tes bras...
J'arrive au bureau, d'un créneau je me gare, je suis habile au volant, ça t'a même étonné, toi et ton côté macho vous en avez pris un coup.
Je sors, j'appuie sur la clé et d'un clic la voiture se ferme.
Je souris, je me rappelle qu'un soir, alors qu'on ne connaissais pas encore vraiment, on a discuté au téléphone et tu m'as parlé de ta Harley, de ta passion pour la moto.
Je me suis dit qu'il fallait que je m'y mette, qu'il fallait que je passe mon permis moto.
Ce fut ma première grosse dépense pour moi. J'étais sortie des études 2 ans plus tôt, j'avais déjà pas mal d'économie et je louais un bel appartement à Bruxelles.
J'ai passé mon permis moto sans rien te dire, et quand nous avons acheté cette grande maison qui est la mienne, il y a un an, j'ai acheté une Harley moi aussi, ça faisait un an que je m'entrainais en secret, je t'ai amené devant mon garage, tu venais d'arrivé chez moi, j'ai sorti ma moto et je me suis mise au volant dans ma tenue de motard et je t'ai dit : "Alors beau-gosse tu montes ou tu reste planté là à me regarder avec des yeux de merlan frit ?"
Il était déjà tard, 22 heures je crois, je te dévorais des yeux dans ton blouson de cuir, tu as mis ton casque et tu es monté, tu as serré tes bras autour de ma taille, on a roulé la nuit entière, et au petit jour on s'est aimé sur le canapé avant de s'endormir serré l'un contre l'autre.
Au réveil, tu m'as dit : "Tu es la nana la plus incroyable que je connaisse, rien ne t'arrête, c'est aussi pour ça que je t'aime."
Ce n'était pas la première fois que tu me le disais, mais ce "je t'aime" était tellement vibrant, tellement sincère qu'il est resté graver comme un de mes plus beaux souvenirs.
Tu as raison mon ange, rien ne m'arrête, je suis portée par la force de notre amour.

Je rentre dans mon bureau, le sourire toujours accrocher à mon visage, il me suffit de penser à toi et il s'illumine, il reflète la lumière qui vit à l'intérieur de moi. Je salue la standardiste et m'engouffre dans l'ascenseur, direction le 3ème étage.
Le corridor qui se dresse devant moi à la sortie est long et sur le sol une épaisse moquette noir nous montre le chemin, mon bureau est le dernier au fond du couloir.
J'ai choisi moi-même le décor, avec un bureau en chêne récupéré dans une étude de notaire, j'aime le contraste que donne le meuble ancien, patiné par le temps avec mon ordinateur dernier cri. De même que la bibliothèque, véritable antiquité rachetée une bouchée de pain dans une brocante. Elle est remplie de livres sur les langages de programmation, les réseaux et autres livres traitants d'informatique.
Je m'installe sur mon siège directorial conçu exprès pour moi par un ami ébéniste, je le voulais unique, qu'il aie l'aspect et le confort d'un meuble empire, tout en gardant le côté pratique et pivotant des chaises de bureau modernes. Je me tourne vers la baie vitrée, la vue de la ville et de son chaos m'a toujours inspiré de nouvelles idées.
Lille, c'est là que je travaille, à quelques kilomètres de mon pays, c'est une ville qui fourmille de monde comme beaucoup de grande ville de frontière.
Avant de me mettre au travail, j'ouvre le tiroir, une odeur de lavande s'en échappe, les fleurs séchées embaume encore, ce sont celles que mon père m'a donné quand avec mon premier salaire, je lui ai payé à lui et à maman, une semaine sous le soleil de Provence. C'étaient ces fleurs préférées, une bouffée de nostalgie m'envahit toujours quand je pense à lui, c'est lui qui m'a donné la force de croire en mes rêves. Je caresse du bout des doigts le contour de la photo et lui murmure un merci.
Je prends mon g.s.m. dans mon sac à main, et je lis ton texto : "Bonjour Baby love, je te souhaite un douce journée, tendres caresses et doux baisers, je t'aime", ce à quoi je te réponds "A toi aussi Baby boy, tendresses et plus encore, je t'aime".
Puis le cœur léger, j'allume mon ordinateur et je consulte mes e-mails, rien de transcendants, des félicitations pour les dernières ventes, une demande de jeu pour enfants pour noël, deux avis de réunions ...
Je réponds en vitesse, et je me mets au travail. Je pianote, je clic et je maudis cette nouvelle loi qui m'empêche d'allumer une cigarette.
Je me concentre sur mon travail, malgré tout, je pense à toi, je sais que ce soir, je te verrai pendant ce dîner d'affaire où nous somme tous les deux conviés, encore une fois, je sentirai une douleur au creux de mon ventre, je devrai résister à l'envie de t'embrasser, à l'envie de te prendre la main. Encore une fois, il me faudra feindre l'amitié, il ne faudra pas montrer à quel point je t'aime. Pourtant tes regards qui me couvent et me caressent te trahissent parfois.
Il est midi, l'heure de la pause, et dans cette boîte américaine c'est quelque chose de sacré, on a droit à deux heures pour notre repas, je sors du bureau, je descends au rez-de-chaussée par l'escalier, trop de monde dans l'ascenseur à cette heure-ci et je n'aime pas me retrouver confinée dans une foule, j'aime la liberté, les grands espaces. Je tourne à gauche à côté de la réception et j'arrive dans notre restaurant. J'ai beaucoup de chance, le secteur du jeu vidéo n'a pas été touché par la crise, notre société dispose de son restaurant et de sa salle de sport. Je choisis une salade au thon et un yaourt pour dessert, un coca-light pour accompagner le tout. Une fois mon repas terminer, je me dirige vers la salle de sport. là après m'être changée, je fais quelques échauffements et je me lance à l'assaut des appareils de torture, je libère ainsi ma colère, ma frustration et je brûle les calories inutiles.
C'est dans cette salle de sport que je t'ai rencontré, mes yeux se sont posés sur toi et ça a été comme un choc, tu étais installé au bar avec mon patron, ton costume anthracite ne faisait qu'un avec tes muscles, tes cheveux bruns et tes yeux verts qui scintillaient d'une lumière si étrange.
Le patron m'a aperçu et m'a fait signe de venir.
Il m'a présenté à toi, je me sentais ridicule ruisselante de sueur, des cheveux s'échappant de ma queue de cheval et collé a mon front. J'étais ridicule et presque nue dans ma tenue de sport, j'aurais voulu disparaître, prendre une douche, remettre mon tailleur noir, mes chaussures à talon, pour paraître plus stricte et avoir plus d'assurance. J'ai saisi la main que tu me tendais, tandis que mon patron débitait les présentation d'usage, j'ai senti au contact de ta paume comme un courant, une décharge électrique, d'un coup, j'ai su que tu serais celui que mon cœur a choisi.
Puis je suis revenue sur terre, je suis aller me changer et me doucher, à mon retour tu étais parti... peu importe, je savais que j'allais te revoir.
Sous la douche avant de regagner mon bureau, je laisse l'eau chaude détendre mes muscles. Je sais tu as toujours été étonné de la discipline de fer que je m'imposais, entre le sport à midi, la danse trois soirs par semaine et la natation, je ne laisse que peu de répit à mes muscles. J'ai besoin de cette activité pour remplir ma vie et garder cette silhouette. Adolescente, j'étais bouboule, tu le sais désormais, tu m'as vue en photo, avec mes kilos en trop, mes lunettes, mes cheveux mal peignés et mes vêtement rapiécés. Oui, j'ai changé !
Aujourd'hui j'ai le ventre plat, les jambes fuselées, des lentilles ont remplacés mes lunettes de myope léger et mes cheveux sont généralement retenus dans un chignons ou une queue de cheval.
Après avoir vu ma photo, tu m'as pris dans tes bras et tu as dit simplement : "je comprends ton besoin de tout contrôler, ton besoin de savoir ce qui t'attends...". Ce soir là, tu m'as présenté ta femme, elle m'a mise en confiance, elle savait pour nous deux. Elle m'a expliqué sa vie, ses tourments si similaires aux miens, elle est devenue mon amie.
Je fume une cigarette avant de regagner mon bureau, je fume peu 3 cigarettes sur la journée maximum.
Après une réunion aussi mortelle qu'inutile, il est déjà 17 heures et j'ai l'impression d'avoir perdu mon temps.
Je pars du boulot, ce soir, j'ai cours de modern jazz, j'aime la danse, ça sculpte le corps, ça détend et ça permet à la musique d'entrer en vous pour s'exprimer à travers votre corps.
Après la danse, je te verrai, pas comme je le voudrais c'est certain, mais au moins, je graverai quelques images de toi en plus.
Malgré la souffrance qu'ils engendrent, j'aime ces dîners d'affaire auxquels tu participes, vêtu d'un costume cravate, tu as une allure folle, et puis je suis fière de toi et de ton talent, je suis fière que mon cœur appartienne à un homme comme toi et un peu par vanité, je suis fière de t'avoir séduit.
Le cours de dans m'a procuré le bien-être escompté et dans le vestiaire de l'académie, je souris à mon reflet, pas mal...
Je porte une robe vert jade en crêpe de soie avec des escarpins assortis, la robe fourreau fait ressortir ma silhouette mince et élancée, je suis finalement contente d'être grande, avec mon mètre septante-cinq et mes talons aiguilles, je peux rivaliser avec les hommes qui m'entourent. Mon métier, mon univers, tous ça est normalement réservé à ces messieurs, c'est pourquoi il me faut en imposer, avoir de l'assurance.
Je me maquille légèrement, du vert sur les yeux pour s'accorder avec ma robe, mes chaussures et mon sac. J'aime cette couleur, elle met en valeur mon teint de rousse et ma chevelure de feu.
Je coiffe mes cheveux en chignons lâche avec juste quelques mèches qui en dépassent, inutile de les bouclés, j'ai des boucles naturelles. J'accroche un rang de perle à mon cou, des boucles d'oreilles et un bracelet assorti, ce ne sont pas des vrais perles mais je m'en moque. Je mets mon étole et m'observe une dernière fois, le résultat est dans mes cordes, pas parfait, je ne m'aime pas assez pour ça, mais dans mes cordes quand même, à la fois sobre et chic.
Il est 19H34 quand je reprends la voiture, je ris toute seule en revoyant ton regard ahuri quand pour la première fois tu m'as vu sortir de mon "petit bolide" comme tu l'appelles avec mes talons aiguilles, plus tard tu m'as dit "je ne comprendrai jamais comme tu arrives à conduire avec ça".
Me voilà au resto, je donne mon nom et celui de la personne qui nous a conviés ici ce soir, je laisse le serveur m'amener à la table où tu es déjà.
Je n'aime pas ces établissements trop guindés, trop huppés, je me revois plus jeunes nettoyant les tables, astiquant les toilettes ... J'ai l'impression de ne pas être à ma place et je sais que toi aussi, car tu reviens d'aussi loin que moi.
Je ne laisse rien paraître de ma gêne et salue un part un les invités, dans notre monde mon ange, tout n'est que paraître et faux-semblants. Je te salue aussi en t'embrassant sur la joue, les gens savent que nous sommes amis et une poignée de main aurait été plus incongrue.
J'ai capté ton regard sur ma coiffure, je sais que tu brûles de le défaire ce chignons, de laisser mes boucles rousses tomber sur mes épaules.
Je me souviens de notre première fois, on rentrait d'un dîner comme celui-ci, tu es entré dans mon appartement, j'ai retiré mes chaussures et je t'ai invité à me suivre dans la cuisine, j'ai mis l'eau à chauffer pour le thé.
Tu t'es approché de moi, tu as pris une mèche de cheveux, et tu as tendu la main vers mon chignon et d'une voix rauque tu m'as demandé : "Je peux ?" J'ai hoché la tête en signe d'assentiment, le souffle coupé par l'émotion. Tu as retiré l'épingle qui retenait ma coiffure et mes cheveux ont glissé en cascade sur mes épaules, tu y as enfui tes mains, et ton visage dans mon cou, j'étais tendue de désir, et tétanisée, tu étais le premier dans ma vie, j'avais 26 ans, bientôt 27 et j'étais vierge.
Les études, le sport, le travail était jusqu'alors toute ma vie, jamais je n'ai eu assez de temps ou d'envie pour vivre une histoire d'amour.
Tu t'es redressé, j'ai vu ton regard et malgré mon innocence, j'ai compris que c'était du désir qui y brillait. Tu m'as demandé de cette voix rauque et tendue que j'ai appris à connaître comme l' chez toi de l'envie : "Tu es une vrai rousse ?"
J'ai été étonnée de ma propre réponse, d'avoir osé prononcer ces mots car avec effronterie je t'ai répondu : "Il n'y a qu'un seul moyen de la savoir."
Oublié le thé, on s'est dirigé vers ma chambre et pour la première fois tu m'as fait l'amour, c'était aussi ma première fois.
Tu l'as découvert, tu en as pleuré, niché dans mes bras tu m'as remercié pour le cadeau que je t'avais fait, tu m'as dit que tu m'aimais, je savais déjà qu'il faudrait que je sois patiente pour qu'on dévoile notre amour au grand jour. Tu m'as dit 7 ans, je t'ai promis que non seulement tu as été le premier et tu serais aussi le dernier.
J'attendrai pour être celle qui porte ton nom et ton enfant.
Depuis beaucoup de temps a passé, 3 ans déjà que je t'aime, que nous vivons notre amour dans la clandestinité. Le temps est long et c'est de plus en plus difficile pour toi comme pour moi.
Je m'accroche à ce que m'a dit mon père : "Il faut croire en tes rêves ma chérie, y croire si fort, qu'ils pourront se réaliser."
Je t'aime mon ange, j'attendrai.
Je rentre chez moi après le dîner, j'ôte mes chaussures et grimpe les escaliers, je me glisse des le p.c. .... Ce n'est pas encore cette nuit que je dormirai...

A tous ceux qui m'ont lu merci, j'ai du poster ce texte en deux fois car il était trop long pour un seul message.

bonjour anna.

tout d'abord je réponds à ce paragraphe.

Je préviens d'avance ce texte est long... vous pouvez choisir de le lire ou pas.
Il me dévoile un peu aussi, il dévoile une partie de ma vie, une partie de moi, j'espère que je ne vous paraîtrai pas trop prétentieuse ou trop imbue de ma personne à travers ses lignes...
Si le texte vous paraît trop cru vous êtes libre de l'effacer.

j'ai tout lu tes deux récits
je t'avouerai, mes larmes ont coulé
mais ça c'est ma sensibilité..
je suis comme cela.

je ne suis pas ici pour juger
ce n'est mon style du tout.

je n'effacerai pas ces écrits
ce forum ne s'appelle pas liberty pour rien.

des étapes, des phrases m'ont beaucoup atteint.
je t'invite a lire les textes sur "ma vie"
oh, je n'écris pas aussi bien que toi.
j'ai essayé de m'exprimer à ma manière
ce n'est pas fini de mon coté....
mais il y a des passages assez dur à exprimer.

pour moi, je ne trouve que tu es prétentieuse
tu racontes ta vie c'est tout.

merci pour la confiance que tu nous donnes ici.

une phrase m'a plus particulièrement touché

"Il faut croire en tes rêves ma chérie, y croire si fort, qu'ils pourront se réaliser."

si seulement ça pouvait être vrai, j'ai tellement essayer de croire ...
mais pour le moment aucun résultat.
je m'accroche quand même.
de toute façon, dans la vie, il y a des moment qu'on ne pourra jamais oublier quoiqu'on fasse ou quoiqu'on dise.

oupsss excuses, j'ai parlé un peu de moi aussi tu voix.
j'essaye depuis quelques jours de tout garder pour moi
mais c'est tellement dur parfois.

je te dis encore une fois merci anna
et je terminerai par une phrases qui m"a aidé pendant de nombreuses années.

-" l'important est de ne jamais désespérer."

très bon dimanche pour toi anna
bises

ah oui, j'ai vu que tu parlais de lille
c'est à 60 km de chez moi.

PS : je reprendrai d'autre paragraphe que tu as mis par la suite. ::

passe dans le coin amicale, je t'invite à prendre un café, sourire....

Merci Sylvie,

Je viens de lire les textes de la rubrique "ma vie", je comprends certains des passage qui ont pu te toucher dans mon récit.

Tu dit ici je cite : dans la vie, il y a des moment qu'on ne pourra jamais oublier quoiqu'on fasse ou quoiqu'on dise.

Tu as raison, certaines choses ne s'oublient pas, elle sont encrées en nous, bonne ou mauvaises il faut vivre avec.
J'ai eu des coups durs, des moments de doutes.
J'ai appris à ne plus dormir à force de travailler, pour étudier, je travaillais la nuit et j'étudiais le jour...
Je me suis battue contre moi-même aussi pour devenir une autre physiquement, et chaque jour je me bats, pour montrer que je mérite ma place.

bonsoir anna, bises

en tout cas je te félicite, tu as beaucoup plus de volonté que moi.
moi je ne trouve plus trop de raisons pour continuer à me battre.
on verra bien l'avenir.
je te souhaite une très bonne fin de soirée et une bonne nuit.

Sylvie a écrit:

bonsoir anna, bises

en tout cas je te félicite, tu as beaucoup plus de volonté que moi.
moi je ne trouve plus trop de raisons pour continuer à me battre.
on verra bien l'avenir.
je te souhaite une très bonne fin de soirée et une bonne nuit.

Bonjour Sylvie,

Je ne sais pas si c'est de la volonté, parfois j'ai l'impression que ce qui m'anime c'est de la rage, il y a des jours où j'ai envie de me venger, me venger de cette société qui catalogue les gens si rapidement, me venger de tous ceux qui m'ont fait souffrir quand j'étais plus jeune parce que je rentrais pas dans le moule...
J'ai transformé ma douleur, en rage de vaincre et d'aller toujours plus haut. Dans la vie, il faut viser la lune car si on rate son but on atterri toujours dans les étoiles...

Bonne journée
Anna

bonjour anna, bises.

ce que tu as dit la

-" il y a des jours où j'ai envie de me venger, me venger de cette société qui catalogue les gens si rapidement, me venger de tous ceux qui m'ont fait souffrir quand j'étais plus jeune parce que je rentrais pas dans le moule...

dur dur, ça me fait penser à moi déjà à mes 11 ans..
que de moqueries.....

et après pfff, le regard des gens sont tellement méchant, parfois.

même maintenant, bref....ça fait mal parfois.

pas trop de but pour le moment..

je te souhaite une très bonne après midi et encore merci.

re anna

-" c'est dur, c'est difficile de pas pouvoir dire à la face du monde, tu vois cet homme là, et bien c'est lui que j'aime.

je ne suis pas dans la même situation que toi, mais cette phrase est bien vrai pour moi aussi.

ne rien dire, se taire et souffrir en silence.....

Sylvie a écrit:

bonjour anna, bises.

ce que tu as dit la

-" il y a des jours où j'ai envie de me venger, me venger de cette société qui catalogue les gens si rapidement, me venger de tous ceux qui m'ont fait souffrir quand j'étais plus jeune parce que je rentrais pas dans le moule...

dur dur, ça me fait penser à moi déjà à mes 11 ans..
que de moqueries.....

et après pfff, le regard des gens sont tellement méchant, parfois.

même maintenant, bref....ça fait mal parfois.

pas trop de but pour le moment..

je te souhaite une très bonne après midi et encore merci.

Comme tu dis le regard des autres fait mal, il vous blesse comme un coup de poignard, comme une lame acérée qui rentre directement dans le coeur.

Ce regard sur moi aujourd'hui a changé, parce que j'ai changé, parce que je me suis coulée dans le moule, n'empêche que je n'oublie pas, je n'oublie les moqueries, le mépris et le dégoûts que j'ai lu autrefois dans le regard des autres....

Sylvie a écrit:

re anna

-" c'est dur, c'est difficile de pas pouvoir dire à la face du monde, tu vois cet homme là, et bien c'est lui que j'aime.

je ne suis pas dans la même situation que toi, mais cette phrase est bien vrai pour moi aussi.

ne rien dire, se taire et souffrir en silence.....

Ne rien pouvoir dire, ne pas pouvoir se confier, c'est une souffrance...
Je suis heureuse de "parler" avec vous, ma souffrance se libère un peu en vous confiant mes écrits.
Je te souhaite de pouvoir te délivrer de ta souffrance Sylvie, qu'elle s'estompe, car elle ne s'éffacera pas, chaque douleur de notre vie, se gomme et s'érode parfois simplement, parfois la surface sur laquelle est se plante est aussi dure que du granit, cette souffrance là prends plus de temps à s'estomper, parfois il n'y a que la mort qui la guéri finalement...
Et à certains moment de nos vies, on a parfois des amis, qui avec leur sentiments, le douceur nous aide à estomper ces douleurs, ils prennent du papier de verre et nous aide, pour le chemins qu'il feront avec nous.

Je te souhaite Sylvie, que ta souffrance, tu puisses la partager, pour que quelqu'un t'aide à l'éroder doucement.

Bisous
Anna

Au delà du silence, il y a notre amour. Mon ange, quels merveilleux moments je viens de passer à tes côtés. Bien sûr nous avons fait l'amour, mais il y a tellement plus que ça.
Tous les instants passés à faire le repas tous les deux. La cuisine nous passionne, nous aimons créer à quatre mains de bons dîners.
Ce matin en te levant après notre nuit d'amour, tu es passé dans ma bibliothèque et sur le grand rayonnage de sapin blanc, tu as choisi quelques livres, tu t'es installé au bureau où trône du matériel informatique, un pc, un scanner, une imprimante et deux ou trois autres de "mes gadgets" comme tu les appelles.
Tu as scanné et imprimés les "recettes du jour", tu as roulé les feuilles et tu les as enrubannées, c'est notre rituel. Puis tu as préparé le petit-déjeuner sur un plateau, 2 croissants, des toasts, de la confiture maison allégée, du café et du jus de pamplemousse, tu y as ajouté le rouleau de recettes et tu es monté.
On a mangé notre déjeuner sur la petite table dans ma chambre, j'ai déroulé les recettes, j'ai esquissé un sourire, parfaitement équilibré et délicieux, ainsi serait notre repas, chouette perspective.
Je vais me doucher tandis que tu nettoies les restes de notre repas, en ne laissant sur la table que les recettes.
En sortant de la salle-de-bain, je récupère les papiers et je me dirige vers mon bureau, je vais établir la listes des courses nécessaires. J'entre les produits dans mon programmes et il me dit si j'en ai, en quelle quantité et sous quel conditionnement. Oui, je l'avoue, je suis maniaque et très organisée.
En quelques clic, la liste est établie, et après avoir vérifier les produits d'entretiens et quelques consommables et rajouter à la liste ce qu'il manquait, je descendes au salon pour te rejoindre, je te trouve assis sur le canapé, le regard plongé dans le dernier roman que je viens juste de terminer.
Nous avons les mêmes goûts pour la lecture et une de nos première conversation s'est portée sur Patricia Cornwell.
Tu me dévores des yeux, pourtant ma tenue n'a rien de particulier, une jupe en jeans droite qui m'arrive au genoux, un chemisier de satin bleu ciel, et une paire de talon aiguilles du même bleu que le chemisier, tu as vu dépassé de mon décolleté un bout de dentelle bleu clair, le soutien-gorge que tu m'as offert pour nos deux ans. A ton regard je sais que tu me déshabillerais bien là, sur le champs, je m'éloigne vers le couloir d'entrée et je saisis mes clés de voiture, mon sac à main en jeans où reposent déjà la liste des courses et mon portefeuille. Je ne suis pas de ces femmes qui ont un sac fourre-tout, généralement, je change de sac en fonction de ma tenue, la dressing-room attenante à ma chambre est une mine de sacs, de chaussures, de vêtements et autres accessoires. J'ai besoin de tout ça pour me sentir bien, pour me sentir confiante. Cela peu paraître vaniteux aux yeux de certains mais mon apparence a une grande importance pour moi.
J'attrape mon sac à main et mes clés de voiture, tu me suis et je sens la caresse de ton regard dans mon dos, un frisson me parcourt de haut en bas, moi aussi j'ai envie de toi.
Je sors et je me mets au volant de ma carrera, tu t'assieds à côté de moi, tu sais qu'il est inutile de m'empêcher de conduire. Pendant le trajet qui nous emmène vers Auchan, nous discutons du travail, de nous, de ces vacances qu'on voudrait tellement prendre tout les deux, autrement qu'un week-end à la sauvette.
Oui un de nos grand projet est de partir en Italie, c'est un pays que tu connais bien, tu y a vécu, et pour ma part avec l'Irlande, c'est la terre de mes ancêtres.
Mon père était italien en grande partie, et sa famille a émigré en Belgique alors qu'il n'avait que 4 ans. Gianpietro Candocci, et je suis fière d'être ta fille papa, je suis fière d'être Anna Candocci. Maman quant à elle est Irlandaise, Cathleen O'Hara, c'est à elle que je dois mes cheveux roux et mes yeux verts, je suis la seule à en avoir hérité, mes deux frères ont les cheveux noirs de papa et les yeux bleu acier de nonno, mon grand-père paternel.
Mais je m'égare sur les sentiers de ma mémoire, ce projet que nous avons tout les deux mon ange, c'est un des moteurs de ma vie. Dans mon bureau sur le mur trône un immense carte d'Italie, la nous avons marqué toute les étapes de notre parcours, de Milan, ville de la mode, en passant par Venise, la ville des amoureux jusqu'à Parlerme, tout notre chemin est indiqué. Parfois, je me surprends à rêver en effleurant les gommettes de couleur du bout des doigts.
Nous voilà arriver chez Auchan et après avoir fait nos achats, je ne peux m'empêcher de flâner dans la galerie marchande. Tu es hilare quand 1H30 plus tard nous ressortons, les bras encombrés d'un nombre impressionnant de paquets contenant vêtements, chaussures et accessoires divers.
Sur le porche du magasin, un homme est assis par terre, un gobelet devant lui, je m'arrête et je sors de mon portefeuille un billet de 100€ plié en 4 que je dépose dans son verre de carton. L'homme me regarde ahuri, tu souris et tu lui dis : "Profites-en, prends-toi une nuit d'hôtel, un bon repas, une douche et un solide petit déjeuner".
L'homme s'est relevé et m'a remercié, des larmes contenues brillaient dans ses yeux.
C'est plus fort que moi, je ne supporte pas la misère, personne ne devrait avoir à vivre ça. Je ne suis pas une sainte, il est facile de donner un carré de sucre quand on en a 1 kg, beaucoup plus difficile si on a que deux morceaux, les 100 € que j'ai donné à cet homme ne me manqueront pas, par contre, ils lui seront très utiles.
Après avoir placé dans le coffre mes innombrables paquets, nous prenons le chemin du retour.
Tu te délasses sur ton siège et tu te laisses bercer, après quelques minutes, j'entends ton souffle se faire régulier, tu t'es endormi.
Je me sens si tranquille, si sereine, à tes côtés, je me sens de nouveau à ma place, comme si ta présence à elle seule définissait l'espace vie et l'espace temps dans lesquels je dois me trouver.
J'ai l'impression d'exister pour toi, par toi, comme si ma venue au monde ne se justifiait que par la tienne.
Quand nous somme séparés, je me mets en mode hibernation, je passe du temps recroquevillée dans un coin avec quelque chose qui t'appartient ou qui conserve ton odeur et mon g.s.m. dans ma main ou contre moi. Cet objet ne me quitte jamais où que je sois, même dans la salle-de-bain.
A côté de toi, dans l'espace confiné de l'habitacle, je me sens vivre, je sens la chaleur de ton amour couler en moi.
Je n'aurais jamais cru qu'il soit possible d'aimer autant, je donnerai jusqu'à mon dernier souffle de vie pour toi.
Nous somme à présent arrivés chez nous, l'arrêt de la voiture te réveille, tu te tournes vers moi, une onde de choc me secoue le ventre, ton sourire et tes yeux engourdis de sommeil, j'aime ton image, à chaque instants que nous passons ensemble, tu me remplis de ce sentiment de plénitude. Nous sommes comme une seule âme dans deux corps, nous ne faisons qu'un, nous nous complétons l'un, l'autre comme deux parties d'un même tout.
Nous rangeons les courses, il est 11h30 du matin, dans une heure, nous nous attablerons devant un sandwich, mais avant ça nous allons nous promener dans le bois à l'arrière de la propriété.
Là, nous pouvons nous tenir par la main. Nous passons ce petit portail qui sépare le jardin de la clairière, le soleil de juin effleure mon visage, je profite de sa caresse, je sens sa douce chaleur, il ne dure jamais longtemps par chez nous.
Je frémis, ton bras vient de se glisser autour de mes épaules, j'ai troqué mes talons aiguilles contre une paire de baskets en toile et des socquettes blanches, selon toi, cette tenue me donne des airs d'adolescente. Alors, comme pour te donner raison, j'esquisse une moue boudeuse et je quémande un baiser.
Tu prends mon visage entre tes deux mains et tu déposes du bout des lèvres un baiser sur les miennes, je sens des larmes picoter mes yeux sous mes paupières closes, des larmes de bonheur devant cet aveu de tendresse si vibrant, je suis si bien avec toi, je voudrais que cela ne s'arrête jamais.
Nous nous promenons dans la forêt, le rythme du vent donnant le la à la symphonie des arbres, ton bras autour de mes épaules et le mien entourant ta taille, nous avançons, sans dire un mot, ils sont inutile pour le moment, nous savourons les instants précieux que nous passons l'un avec l'autre, nos yeux et nos cœurs se gonflent et se nourrissent de souvenirs communs qui animeront nos rêves et nos conversations lorsqu'il faudra se séparer.
La promenade nous a ouvert l'appétit, et ensemble, nous dégustons un sandwich perchés sur un tabouret dans la cuisine, du pouce, tu retires une miette de pain coincée à la commissure de mes lèvres. Ce geste qui paraît si anodin me fait monter une bouffée de désir, et je vois la même flamme briller dans tes yeux, nous ferons l'amour plus tard, laissant cette tension envahir nos deux corps, jusqu'à ce qu'ils n'en puissent plus, et alors peu importe l'endroit, nous répondrons à l'appel grondant de nos sens, dans un sentiments de bien-être, de tendresse et d'amour infini.
Nos étreintes ne sont jamais brutales, elles sont toujours empreintes de tendresse, oh je ne dis pas qu'elles sont routinières, en aucun cas, j'ai découvert avec toi des caresses, des jeux et tellement de choses dont je ne m'imaginais pas l'existence. Mais derrière chacun de ces jeux, chacune de ces caresses se cache et se dévoile l'amour que nous portons l'un à l'autre. [...]

[...] Après le dîner, tu montes dans le bibliothèque lire quelques chapitres de ton livre, tandis que je me retire dans cette pièce que tu appelles mon "temple", tu sais que j'ai besoin d'y séjourner, de m'y ressourcer, c'est aussi ça le ciment de notre relation, le respect que nous avons l'un pour l'autre.
Mon temple est une petite pièce de 4m/4, la décoration y est particulière, elle est entièrement recouverte de lambris en bois, le bois conserve ce qu'il rencontre, au centre de la pièce une table de cèdre et deux sièges qui appartenait à ma grand-mère maternelle, sur le mur du fond un vieux sofa de cuir noir est recouvert d'une couverture en patchwork, c'est le divan de grand-père O'Hara et la couverture est un cadeau du ma mère pour l'obtention de mon diplôme.
Sur le mur de gauche des photos de mes aïeux irlandais disposé selon un arbre généalogique.
Je vois le visage bon et souriant de mon arrière grand-père Michael Devin O'Hara, la légende dit qu'il était un leprechaun, un enchanteur du folklore irlandais, on disait de lui qu'il avait le pouvoir de guérir les chevaux et de les aider. Il a épouse Madelyn Mc Torsh, une rousse flamboyante, une dahud, une bonne sorcière qui guérissait les maux du corps et du cœur. J'aime les légendes et le folklore de l'Irlande, les légendes celtiques où se mêlent fées et monstres marins.
Mon regard se pose sur tante Eileen. Eileen O'Hara est la sœur de mon grand père, c'est à elle que je dois la connaissance de toute ces histoires.
Le jour de mes 16 ans, tante Eileen est venue me trouver, et elle a déposé au creux de ma main un petit sachet de velours noir un peu élimé, j'ai ouvert la petite bourse dans laquelle se trouvait un pendule d'opale noire. C'est alors que tante Eileen m'a dit :"je n'ai pas eu d'enfants, Anna, tu seras mon héritière, tu feras de belles choses dans ta vie, le sang des O'Hara coule dans tes veines, toi aussi tu es la descendante de l'union d'une Dahud et d'un Leprechaun, toi aussi tu as le pouvoir de voir plus loin et d'aider les autres. J'ai ce pouvoir, ta maman le possède et tu l'as aussi. Tu as le choix ma chérie, soit tu t'en sers et il restera, même s'il ne t'aidera que très peu, tu pourras pas obtenir de réponse pour toi, mais tu pourras aider les autres, ou alors tu l'oublies, le renie et il disparaîtra."
J'étais très émue par les mots de ma grande tante, le pendule était celui de mon arrière grand-mère, la bonne sorcière, la Dahud.
La pierre noire avait pris dans ma main des reflets rouges et orange.
A sa mort, tout ce que tante Eileen possédait m'est revenu comme elle l'avait souhaité, mon grand-père m'avait tout fait parvenir. Tante Eileen est morte en 1998, trois ans après notre conversation et durant ces trois ans, sans relâches, j'ai appris d'elle. Aujourd'hui tout son savoir est dans cette pièce, ses jeux de tarots, le pendule qu'elle m'a donné, une boule de cristal gise sur la table, elle m'avait dit à son propos : "Ça ne sert à rien, c'est juste pour le folklore".
Sur l'étagère de cèdre, s'entassent des manuscrits, des grimoires. Certains traitent de "remèdes", de "potions", ils ont été écrits par plusieurs générations de femmes de la famille. Dans l'un d'entre eux se trouve des mots écrits par ma mère.
Est-ce que j'ai réellement un don ? Je n'en sais trop rien, j'ai développé un instinct hors du commun quand il s'agit de faire confiance ou pas, cela m'a été utile pour gravir les échelons de la société. Il est vrai que je perçois la douleur, la souffrance ou le malheur des gens, mais est-ce un don ou la vie et ses aléas qui m'ont fait développer cet instinct, je devine la souffrance parce qu'elle fait écho à la mienne...
Toujours est-il que là, je m'apprête à tirer les cartes, je possède 16 jeux de tarots différents, tous hériter de tante Eileen.
Il y en a deux que je préfère, le tarot irlandais et le tarot des anges.
Tante Eileen a consacré sa vie à dire la "bonaventure", sans jamais se faire payer, elle vivait en vendant des produits artisanaux de son cru.
Je n'ai pas suivi sa route, je tire rarement les cartes pour les autres, car en réalité peu de personnes savent que je le fais.
J'ai une amie, Emma, pour elle j'ai tiré les tarots et j'ai sortis quelques "recettes" de mes grimoires.
D'après elle ce que je lui ai dit était juste, que chacune des choses de son passé, de son présent et de son futur, tout s'est avéré juste...
Je me suis dit que sans doute il y avait le pouvoir d'auto-suggestion, je ne sais pas...
Toujours est-il qu'encore aujourd'hui je tire les cartes, pour toi mon ange qui est là, pour maman qui n'est pas trop bien en ce moment.
Je demande aux forces des vents et de la terre d'Irlande de veiller sur toi, sur maman, sur ceux que j'aime. Je pose quelques questions aux cartes.
Je me rappelle une des fois où tu es venu dans mon temple, tu m'as observé tirer les cartes, tu as été impressionné par la justesse de mes déductions, et tu m'as demandé si dans tout mes grimoires je n'avait pas un remède contre un zona provoqué par le stress. Emilie, ta femme, en souffre, je me rappelle avoir été chez elle lui pooser un onguent que j'avais fabriqué à partir du livre de mon aïeule. Le mal fut soulagé, j'étais heureuse pour Emilie.
J'ai compris la satisfaction de tante Eileen quand elle pouvait aider les autres. Depuis tu m'appelle parfois ta "petite sorcière".
Ma séance finie, je te rejoins dans la bibliothèque, tu me souris et 10 minutes plus tard nous avons pris une douche câlins.
Plus tard dans l'après-midi nous sommes descendu préparé le souper que tu avais choisi.
Je termine de chauffé nos plats tandis que tu pars dresse la table. Lorsque j'arrive une demi-heure plus tard, j'ai le souffle coupé.
Tu as effectivement dressé la table, mais je ne reconnais pas les éléments qui s'y trouvent. Une nappe d'un velours blanc éclatant et deux sets de table de velours marine, des couverts en argent borde un magnifique service vaisselle, un chandelier en argent avec des bougies blanches et bleues donnent à l'ensemble un halo mystérieux. Je dépose l'entrée sur le bord de la table et j'observe de plus près.
Les assiettes sont en verre transparent teintées de bleu clair pour les grandes et foncé pour les petits.
Je les effleure du doigts, tu sais que les services à vaisselle sont une de mes grandes folies, j'ai déjà dans l'armoire sept services différents.
Je sens la fraîcheur du verre sous mes doigts, ce service est un symbole, c'est du verre de Murano, un île à côté de Venise. J'aime la facture particulière du verre vénitien, un verre tendre, lisse et doux mais qui recèle des trésors comme les fines incrustations de fils d'argent qui parcourent les assiettes.
Les verre en cristal de Bohême brillent comme des diamants sous la lumière vacillante des bougies.
Les couverts quant à eux vienne aussi d'Italie, de Florence plus exactement. Je réalise le symbole derrière tout ça, notre projet, nos vacances dans ce pays qui quelque part nous unis, c'est pour bientôt.
Après le repas, il te faut partir, tu as rangé le nouveau service dans l'armoire.
En t'accompagnant sur le pas de la porte, je sens déjà mon coeur se couvrir de glace et le froid du manque de toi m'envahir.
Tu passes le porche de notre maison et les larmes se frayent un chemin jusqu'à mes yeux, je les laisse couler, je ferme la porte, je pars m'enfermer, ton oreiller dans les bras sur le divan de la bibliothèque.
Je ne bougerai pas, tant que ta voix n'aura pas retenti, pour réchauffer mon coeur, et me redonner vie. J'attends seule dans la nuit, une vibration, une sonnerie et à l'autre bout du fil, ta voix, comme une lumière sur ma vie.....

Le jour s'est levé sur mon coeur
Apportant avec lui une idée du bonheur
Je me noie dans tes yeux qui me parlent d'amour
Je succombe à tes baisers, à tes caresses, à tes toujours

Toi et moi ne formons qu'un
Une seule âme pour deux corps
S'il y a une chose aujourd'hui dont tu peux être certain
C'est que je t'aimerai par delà la mort

Ce sentiment de plénitudes si grisant
Il n'y a qu'à tes côtés que je le ressens
On a toute la vie pour apprendre à s'aimer
Et toute la mort pour continuer

Que ce soit en enfer ou au paradis
Si c'est avec toi, je pars sur le champs
Je t'aiderai à pousser les portes du royaume interdit
Car si c'est pour toi ma force est celle d'un géant

Tout le monde crois savoir
Tout le monde crois connaître
Ce qui est bon pour moi, mes envies, mes vouloir
Mais ils ne savent pas que c'est dans tes bras que je vais renaître

Rien ici bas pour moi n'a d'importance
Si ce n'est ton image, ton sourire, ton amour
Même si les autres de notre amour ont l'ignorance
C'est à côté de toi que je demeure pour toujours

Bravo et merci Anna pour tes écrits , je viens prendre le temps de les lires .

Artus de Oguz a écrit:

Bravo et merci Anna pour tes écrits , je viens prendre le temps de les lires .

Merci Artus, je sais qu'il sont parfois un peu long et je ne t'en voudrais pas si tu n'avais pas le temps de les lire ::
Anna

A toi qui depuis 3 ans illumine ma vie, toi qui m'a aider dans les moments de détresse, qui m'a consolé.
A toi qui chaque jour me pousse à me lever, à respirer, à vivre alors que tout espoir m'a quitté.
A toi qui m'a donné ce qu'aucun autre ne m'avait donné.
A toi qui me comprends sans me juger, sans chercher à faire de moi quelqu'un d'autre.
A toi qui me relève quand je tombe, qui m'arrache un fou-rire quand plus rien ne va.
A toi, la seule personne capable de me faire croire que j'existe, que je vaux quelque chose, que je suis utile.
A toi que j'aime infiniment, peut-être plus que de raison mais qui me le rends si bien.
A toi qui ne lira jamais ces phrases car tu n'en connais pas l'adresse.
A toi mon ami, mon complice, mon amour, mon confident, ma raison d'être et d'exister.
A toi que je ne nommerai pas je dédie ces mots.

Je t'aime

Anna

Citation :

A toi qui depuis 3 ans illumine ma vie, toi qui m'a aider dans les moments de détresse, qui m'a consolé.
A toi qui chaque jour me pousse à me lever, à respirer, à vivre alors que tout espoir m'a quitté.
A toi qui m'a donné ce qu'aucun autre ne m'avait donné.
A toi qui me comprends sans me juger, sans chercher à faire de moi quelqu'un d'autre.
A toi qui me relève quand je tombe, qui m'arrache un fou-rire quand plus rien ne va.
A toi, la seule personne capable de me faire croire que j'existe, que je vaux quelque chose, que je suis utile.
A toi que j'aime infiniment, peut-être plus que de raison mais qui me le rends si bien.
A toi qui ne lira jamais ces phrases car tu n'en connais pas l'adresse.
A toi mon ami, mon complice, mon amour, mon confident, ma raison d'être et d'exister.
A toi que je ne nommerai pas je dédie ces mots.

Je t'aime

j'aimerai bien au moins , prononcer quelques phrases citer , à celle que j'aime , mais bon le destin en décide autrement ...

Artus de Oguz a écrit:

j'aimerai bien au moins , prononcer quelques phrases citer , à celle que j'aime , mais bon le destin en décide autrement ...

Je te souhaite un destin plus clément Artus, que tu pourras passer du temps auprès de celle que tu aimes.

:: et

Anna

merci